La patte arrière gauche de ce chamois montre les deux parties écartées du sabot, elles sont reliées par un ligament et peuvent se refermer comme une pince. Cette particularité lui permet d'évoluer sur les terrains difficiles comme ici où il court sur une pente à 45° mais également d'évoluer avec aisance sur la neige, l'écartement des deux doigts augmentant la surface du pied.  "Contrairement à l'ibex (le bouquetin) qui se déplace de façon pausée, le chamois adopte la rapidité : si le rocher bascule lors de son passage, il est déjà plus loin lorsque la prise lâche." Eric Dragesco, La vie sauvage dans les Alpes (Delachaux et Niestlé).